Pour chaque restauration, il y a toujours des restes.
« Les repas sont faits sur place tous les jours par les agents le matin, le midi et le soir, détaille Mélanie Sonet, responsable de la Marpa. Il y a un effort de fait sur la quantité, mais la variable indéniable est l’appétit des résidents. Il y a toujours des restes qui peuvent représenter deux ou trois repas ». Certains sont retravaillés pour le repas du soir. Tous ne peuvent pas l’être, alors chaque jour, la Marpa met à disposition au moins un repas sur l’application Phénix. « Pour un montant de 4.50 €, l’acheteur reçoit un plat et deux accompagnements». Cette consommation n’est pas encore entrée dans les mœurs. « Nous n’avons pas de demande régulière, surtout pendant les vacances, remarque Mélanie Sonet. Il n’y a pas encore de demande suffisante pour qu’il n’y ait pas de restes jetés. »
Pour la responsable, cette initiative donne une autre image des résidences d’autonomie. « À la Marpa, on est comme à la maison et à la maison, on limite les détritus», appuie-t-elle. La résidence demande aux usagers de se rendre sur place avec leur boite.
Extrait du Progrès du 19/8/22