Bonjour :
Un délai d’attente semble être une bonne chose : des études montrent une viabilité très variable selon la nature des surfaces.
« Extrait de l’étude :
Selon les germes, la sensibilité et leur persistance dans l’environnement peuvent être dépendantes de la nature de la surface et de son état de propreté. Il est certain qu’une surface en très bon état (absence de dégradations, de failles et de fissures) peut présenter une contamination en profondeur moins importante et ainsi une charge virale contaminante plus faible.
l faut donc bien veiller à avoir des surfaces en parfait état.
La performance de traitement est liée à cet état de fait et à une charge microbienne la plus faible possible.
Un délai d’attente assez long est une bonne chose: une semaine minimale selon les études et surfaces.
Des phases de nettoyage doivent se dérouler selon une étape de nettoyage (détergent) puis une phase de décontamination (solution d’eau de javel diluée 250ml/1l d’eau froide: eau de javel à 2.6% de chlore actif, ou mise en place nettoyeur vapeur sèche à une température supérieure à 120°).
Le linge de la personne peut être laissé dans des sacs hermétiques et étanches…le temps est un allier. Ce linge doit être lavé, seul, à une température la plus forte possible selon la nature du textile, javellisé si possible puis repassé.
Le cycle de lavage doit s’effectuer en fin de journée (dernier cycle de la journée) puis procéder à une désinfection de la machine avec par exemple un cycle de lavage à vide à haute température.
Il est évident que le sèche-linge doit lui aussi être décontaminé à l’issue de son utilisation.
ATTENTION:les linoléums ne peuvent pas être traités avec des solutions trop alcalines donc l’eau de javel n’est pas souhaitable.Le thermoplastique ne pose pas de problème vis-à-vis de ce type de solutions de nettoyage.
La persistance de la résistance du virus està l’étude, voici des éléments:
Des chercheurs de l’Université de Hong Kong disent que le Covid-19 a disparu en moins de 3 heures des surfaces comme du papier d’impression et de mouchoir en papier, mais peut durer des jours sur des billets de banque, l’acier inoxydable et le plastique.
Mais le virus ne fait pas le poids contre les désinfectants ménagers, l’eau de Javel ou le lavage fréquent des mains avec du savon et de l’eau.
Le coronavirus peut adhérer à des surfaces en acier inoxydable et en plastique jusqu’à 4 jours, et à la couche externe d’un masque facial pendant une semaine, selon une étude réalisée par des chercheurs de l’Université de Hong Kong (HKU).
L’équipe a également constaté que les désinfectants ménagers courants, y compris l’eau de Javel, étaient efficaces pour «tuer» le virus.
« Le Sars-CoV-2 peut être très stable dans un environnement favorable, mais il est également sensible aux méthodes de désinfection standard », ont déclaré les chercheurs, qui comprenaient ceux de l’école de santé publique de la HKU, Leo Poon Lit-man, chef de la division des sciences au laboratoirede santé publique et Malik Peiris, virologue en santé publique et clinique.
Les chercheurs ont testé pendant combien de temps le virus pouvait rester infectieux à température ambiante sur diverses surfaces.
Sur le papier imprimé et le papier de mouchoirs en papier ou le papiertoilette, il est resté moins de 3heures, tandis que sur le bois et le tissu traités -une veste de laboratoire en coton standard –le virus adisparu le deuxième jour.
Sur le verre et les billets de banque, le virus était toujours visible au deuxième jour, mais avait disparu au quatrième jour, tandis que sur l’acier inoxydable et le plastique, il était présent entre 4 et 7 jours.
Les chercheurs ont déclaré que « de façon frappante », il y avait toujours un niveau d’infection détectable sur la couche externe d’un masque chirurgical après 7jours.
Sur toutes les surfaces, la concentration du virus a diminué assez rapidement au fil du temps, selon l’étude.
Les chercheurs ont également déclaré que les résultats « ne reflétaient pas nécessairement la possibilité de contracter le virus par contact occasionnel », car la présence du virus dans l’étude a été détectée par des outils de laboratoire, et non par les doigts et les mains comme ce serait le cas au quotidien dans la vie.
Une étude de chercheurs américains sur la stabilité environnementale du coronavirus publiée le mois dernier dans la revue scientifique Nature a également conclu qu’il pouvait rester infectieux sur certaines surfaces pendant des jours.
Ils ont découvert que le virus était présent sur du plastique et de l’acier jusqu’à 72 heures, mais n’est pas resté plus de 4heures sur du cuivre ou 24 heures sur du carton. »
Eléments de réponse apportés par Mr Maystre, expert en hygiène.